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20h30, temple de Pentemont, Paris 7e

Je t’aime, moi non plus ! • juin et septembre 2016

Si vous n’avez pu venir nous écouter en juin, ou si vous avez tellement aimé que vous voudriez nous ré-entendre…
rendez-vous à noter !
samedi 24 septembre 2016
nous vous invitons à (re)écouter le programme a cappella « Je t’aime, moi non plus ! »
avec la participation de Sandrine Dussault, comédienne.
Centré sur deux thèmes qui traversent les âges en dualité : l’amour et la haine,
des musiques de Claudio Monteverdi, Claude Lejeune, Camille Saint-Saëns, Johannes Brahms, Ward Swingle, …

Temple de Pentemont, 106, rue de Grenelle, Paris 7e  à 20h30
Profitez-en ! Les billets sont en prévente à 12 € auprès des choristes, ou en téléphonant à Catherine au  zéro-6 76 87 12 57
Le jour du concert, sur place, entrée à 15 € /12 € TR (enfants – 12ans, demandeurs d’emploi)

Pour info : ce concert a été donné le 4 juin au profit d’Amnesty international à l’église Sainte-Croix des Arméniens (Paris 3e)
et le 9 juin à la chapelle de l’hôpital Saint-Louis (Paris 10e)


Ah ! Douloureuse séparation !
Ah ! Fin de ma vie !
Je sens en moi la peine de la mort…
D’après Roland Barthes, l’amoureux ne cesse de courir dans sa tête, d’entreprendre de nouvelles démarches et d’intriguer contre lui-même. Son discours n’existe jamais que par les bouffées de langage qui lui viennent au gré de circonstances aléatoires. Par ces multiples figures, il exprime le geste du corps saisi en action. Ainsi l’amoureux se démène dans un sport un peu fou, il se dépense comme l’athlète, il phrase comme un orateur, il est sidéré comme une statue !
Tout le discours amoureux est tissé de désir, d’imaginaire et de déclarations. Tout le long de sa vie, les figures surgissent sans aucun ordre, dépendent du hasard. Elles éclatent, vibrent, s’agitent, se heurtent, s’apaisent, reviennent, s’éloignent…
Aucune logique ne les lie entre elles. Tout épisode amoureux peut être, certes, doté d’un sens : il naît, se développe et meurt. Il suit son propre chemin. L’amour est un leurre dont il faudra désormais se méfier…

PROGRAMME

Claude Le Jeune Ce n’est que fiel
Claude Debussy (trois chansons sur des textes de Charles d’Orléans)
n°1, Dieu ! Qu’il la fait bon regarder
Maurice Ravel (trois chansons) n°1, Nicolette
Hans Gal (op. 51, n°4) (poème de Robert Greene) Foolish love
Edward Elgar (texte original russe d’Apollon Maikov) Love’s Tempest
Claudio Monteverdi
(livre des madrigaux n°2) Crudel… (texte de Torquato Tasso)
(livre des madrigaux n°4) Ah, dolente partita ! (texte de G.B. Guarini)
Zoltán Kodály Nuits sur la montagne (pour voix de femmes)
Camille Saint-Saëns Sérénade d’hiver (pour voix d’hommes)
Nicola Giosmin (définitions de la passion) n°2, Épitaphe
Markus Poschner Wie bitte?
Petr Eben Zauberspruch, den Liebsten zu beschwören
(texte populaire de Valachie, d’origine médiévale)
Ward Swingle (poème du Moyen âge) L’amour de moi

et des lectures faites par Sandrine Dussault d’extraits de :
Cérémonial de la ville-femme de Marc Alyn
Manque de Sarah Kane
Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes

 

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Films, pubs et compagnie

Un nouveau site pour le Chœur de chambre de Paris, qui s’adapte à tous vos navigateurs, vos ordis, vos tablettes ou autres smartphones…oulala c’est du travail ! Tout n’est pas encore fini : la peinture est fraîche, manquent encore quelques détails de vernis, mais ça vient. Patience…Avec Raphaël Michel notre super développeur, on y travaille d’arrache-pied ! annebé

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I feel Goude • juin 2015

Écartelé entre de multiples tendances et directions sonores, de nombreuses conceptions philosophiques de la
musique, le xxe siècle a initié pour le compositeur un vent de liberté de choix du matériau et de la forme d’une œuvre.
Après des siècles privilégiant tantôt l’harmonie, tantôt le contrepoint ou le rythme, c’est dorénavant le son lui-même qui devient central, sa force de vibration, son impact organique.
Ainsi des compositeurs comme Alfred Schnittke, Arvo Pärt ou Jean-Philippe Goude révèlent dans leurs œuvres cette puissante matière vocale rayonnante notamment en s’émancipant d’un texte chanté, tel un instrument à vent, dans un espace-temps intemporel, bien loin des schémas habituels de la musique savante.
Cela n’empêche pas un Maurice Ravel ou un Petr Eben hier, un Nicola Giosmin aujourd’hui de jongler encore et toujours avec les mots, les rythmes et les formules mélodiques, curieux qu’ils sont d’enrichir
encore la poésie sonore du verbe.
Avec Jean Michel Davis, vibraphone

Ce que Jean-Philippe Goude dit de Cantilène :
cette pièce méditative tourne autour du motif de cinq notes exposé par le chœur dès son entrée [do, ré », mi », fa, miG].
Le vibraphone y tient le rôle d’un bourdon comme pour rappeler l’origine médiévale et profane de cette forme.
La nature harmonique ambivalente de ce motif se dévoile par différentes harmonisations et strates. Puis, alors que le chœur semble s’échapper vers un ailleurs, le vibraphone vient à son tour exposer et conclure par le motif initial.
Cantilène est une commande qui m’a été faite par le Chœur de chambre de Paris.

ARVO PÄRT (1935?-) Solfeggio
THOMAS JENNEFELT (1954?-) Fem Motetter
Bön (Prière)
MAURICE RAVEL (1875?-1937) 3 chansons
Nicolette • Trois beaux oiseaux de Paradis • Ronde
NICOLA GIOSMIN (1976?- ) Définitions de la passion
Soyons fous?! • Épitaphe • L’éternité
ALFRED SCHNITTKE (1934-1998) Voices of nature
JEAN-PHILIPPE GOUDE (1952?-) Cantilène
Commande du Chœur, création le?19 juin 2015
PETR EBEN (1929-2007)
Zauberspruch den Liebsten zu beschwören (Formule magique pour ensorceler son bien-aimé)

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En pistes…

Enregistrer le Chœur n’est jamais chose facile. Nous avons fait plusieurs expériences au fil du temps. En 2009 c’était à La Fémis avec Paul de Plinval, en 2015 le compositeur Jean-Philippe Goude a enregistré la création à Paris de sa « Cantilène » (pour chœur et vibraphone), une commande du Chœur.

 

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Brahms is Bach • février 2015

Après le cycle « Contrastes » initié en juin 2014, le Chœur avec le programme « Brahms is Bach » entame une série de « Miroirs » dans lesquels viendront se refléter, se confronter ou s’allier deux esthétiques en apparence lointaine.
Johann Sebastian Bach est l’un des plus savants musiciens de l’histoire de la musique occidentale. Sa science de la composition, sa capacité d’invention et de combinaison sont uniques. Au carrefour de différentes traditions musicales, héritier de cinq siècles de polyphonie, J. S. Bach grâce à son puissant esprit de synthèse a su élaborer sa propre grammaire : le contrepoint.
Un siècle après la mort de ce grand compositeur, Johannes Brahms, alors âgé de 22 ans, décide de se mettre à l’étude minutieuse et systématique des maîtres du passé et, à une époque où ce n’était pas monnaie courante, il s’initie à la musique ancienne, dont celle de J. S. Bach ; de là sans doute son goût du contrepoint et son surnom de « restaurateur de la musique allemande ».
avec Marie Schwob, harpe Adrien Desveaux, cor, Florian Bellon, cor

J.- SEBASTIAN BACH motet BWV 227
Jesu, meine Freude (Premier choral)
JOHANNES BRAHMS? motet op. 74
Warum ist das Licht gegeben dem Mu¨hseligen?
J.-SEBASTIAN BACH motet BWV 227
Jesu, meine Freude
Gute Nacht, o Wesen
BENJAMIN BRITTEN Interlude
JOHANNES BRAHMS? op. 74 Quatre chants (Chœur de femmes, 2 cors et harpe)
1. Es tönt ein voller Harfenklang • 2. Lied von Shakespeare • 3. Der Gärtner • 4. Gesang aus Fingal
JOHANNES BRAHMS? Op. posthume, Missa Canonica
Sanctus • Benedictus • Agnus Dei
J.- SEBASTIAN BACH motet BWV 225
Singet dem Herrn ein neues Lied
Alles, was Odem hat lobe den Herrn, Halleluja!
J.-SEBASTIAN BACH motet BWV 227
Jesu, meine Freude (Dernier choral)

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Contrastes du XXe • juin 2014

Olivier explique : Pour cette première collaboration avec le Chœur de Chambre de Paris, j’ai souhaité un programme qui bousculerait les chanteurs et les auditeurs, avec des ingrédients que l’on met rarement côte à côte bien que faisant tous partie du même siècle, le plus éclectique, le plus inventif : œuvres religieuses, œuvres profanes, théâtre musical, expériences sonores diverses.
Les compositeurs du XXe siècle ne renient rien, demeurent amoureux du son, de la vibration, de la voix, des harmonies mais n’oublient pas l’expressivité, la curiosité, la liberté et l’humour.
Pour certains, le siècle musical passé est déjà bien lointain, pour d’autres il ressemble à un ovni dont on ne voit pas l’entrée. Puisse ce concert vous sensibiliser et vous convaincre de toute cette belle richesse contemporaine.
Concert donné avec la participation du Collectif MULTIPISTES

JOSEPH GABRIEL RHEINBERGER (1839-1901)
Abendlied
FRANCIS POULENC (1899-1963)
Salve Regina
TROND KVERNO (1945-)
Ave Maris Stella
Györgi LIGETI (1923-2006)
Magány

Collectif MULTIPISTES
LUCIANO BERIO (1925-2003)
Sequenza pour voix (V. Barthélemy)

Chœur

MATYAS SEIBER
(1905-1960)
Three nonsense songs

Collectif MULTIPISTES
GEORGES APERGHIS
(1945-)
Pub 2 (V. Barthélemy)
JACQUES REBOTIER (1947-)
J’préfère les fleurs (F. Borsarello)

Chœur
TERRY RILEY
(1935-)
Olson III
EINHOJUANI RAUTAVAARA (1928-)
Suite de Lorca

 

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Rivers and Flowers • janvier 2014

Michel Pirson explique : au moment où le Chœur de chambre de Paris m’a demandé d’assurer la direction pour une période de transition, j’ai choisi de lui proposer un programme qui, symboliquement, pouvait représenter à la fois l’écoulement du temps et la floraison nouvelle?: les rivières et les fleurs.
Il s’agissait aussi de pouvoir travailler librement, dans un temps limité, sur les deux axes qui sont, pour moi, essentiels à notre pratique chorale?: l’écoute polyphonique et l’expressivité du chœur. Mon choix s’est rapidement orienté vers une musique qui nous offre un contact direct, éloquent, émouvant, plein d’énergie et de sensibilité.
Les compositeurs – du XIXe et du XXe siècle – sont anglais (Elgar, Barnby), américains (Erb, Lauridsen, Barber, Moore) et flamands (Schroyens, Posman).

AMICIS (sextuor vocal)
Mélodie traditionnelle des juifs de Turquie
Zur Michelo
ARTHUR SULLIVAN
The long day closes
JOHN BENNET
Weep, O mine eyes
Henry MANCINI Breakfast at Tiffany
Moon River
JAMES E. MOORE JR
Irish blessing

LE CHŒUR
LUCIEN POSMAN
(1952-)

The little girl lost • The little girl found
SAMUEL BARBER (1910-1981)
To be sung on the water
EDWARD ELGAR
(1857-1934)
My Love dwellt in a northern land
RAYMOND SCHROYENS (1933-)
from Six Dickinson Miniatures:
I died for beauty • I took my power in my hand
EDWARD ELGAR (1857-1934)
As torrents in summer
MORTEN LAURIDSEN (1943-)
La Rose complète (
extrait de « Les chansons des Roses »)
DONALD ERB
(1927-2008)
Shenandoah

 

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Fêtons la musique, juin 2013

Fêtons la musique • juin 2013

« Fêter la musique » avec des œuvres a cappella aussi différentes que des pièces de la Renaissance, comme les Cris de Paris, des chansons italiennes de Beethoven, les Trois chansons en français de Claude Debussy… peut paraître risqué. Mais ce risque est calculé !

C’est ce choix que le Chœur de chambre de Paris a fait pour le programme qu’il vous offre 21 juin, pour achever sa saison musicale.

La variété de style des morceaux interprétés, met en lumière l’incroyable abondance du répertoire choral, l’un des plus riches
– certains affirment LE plus riche – de toute l‘histoire de la musique.

Cette juxtaposition de styles exige de la part de ses interprètes de vraies facultés d’adaptation, mais elle a aussi rendu ceprogramme particulièrement attrayant à préparer.

Souhaitons-le donc aussi festif pour vous, auditeurs d’un soir, que pour ses interprètes… dans l’esprit du 21 juin !

 

Opus 62, 7 Lieder
1. Rosmarin
JOHANNES BRAHMS  1883-1897

Nei campi nelle selve
Fra tutte le pene
LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827

Opus 62, 7 Lieder
3. Waldesnacht
JOHANNES BRAHMS  1883-1897

Trois chansons (sur des textes de Charles d’Orléans)
1.    Dieu ! Qu’il la fait bon regarder
2.    Quand j’ai ouy le tabourin  (solo : Solmy Lee)
3.    Yver vous n’êtes qu’un villain
CLAUDE DEBUSSY

Revecy venir du printans
CLAUDE LEJEUNE

Les cris de Paris

CLÉMENT JANEQUIN

Ave verum
WILLIAM BYRD
1543?-1623

Regina cœli
GREGOR AICHINGER 1564-1628

O Nata lux
THOMAS TALLIS 1505-1585

Missa brevis : Gloria
RICHARD RODNEY BENETT 1936-2012

Odi et amo
CARL ORFF 1895-1982

 

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CCP et CIF requiem Duruflé

Duruflé • avril 2013

Réunir deux chœurs pour réaliser un concert est 
à la fois un pari et une expérience unique, comparable 
à un voyage où tout est possible. Pour les membres 
du chœur, il y a rencontre, émulation, et émotion 
à faire partie pour cette occasion d’un grand ensemble 
où l’on est porté par un volume sonore plus important. 
Aussi une telle expérience demande à chacun une faculté d’adaptation non négligeable face à deux directions musicales. Du côté des chefs de chœurs c’est une 
rencontre amicale et un échange enrichissant à travers 
la recherche de l‘identité d’un projet.

Chanter ou écouter le Requiem de Maurice Duruflé 
est toujours un événement : chef-d‘œuvre de la musique française de la première moitié du XXe siècle (1947), 
il a la grande force d’allier l’inspiration mélodique 
grégorienne aux couleurs sonores infinies du grand orgue.
Les mélodies grégoriennes sont souvent reproduites presque textuellement (Introït, Agnus Dei, Lux aeterna, 
In Paradisum). Elles peuvent aussi être mélodiquement modifiées comme dans le Pie Jesu confié à la voix de mezzo solo. Dans le Sanctus, le thème grégorien est d’abord reproduit et harmonisé pour les 3 voix féminines pour se prolonger en un puissant crescendo.

Sarah Soularue (orgue)
Virginie Fouque (mezzo)


Choral varié
sur le thème du Veni Creator pour orgue op. 4
MAURICE DURUFLÉ 1902-1986 

Litanies à la Vierge noire pour chœur de femmes et orgue
FRANCIS POULENC 1899-1963

Quatre petites prières de Saint-François d‘Assise
pour chœur d’hommes a cappella
FRANCIS POULENC

Quatre motets sur des thèmes grégoriens
pour chœur a cappella

MAURICE DURUFLÉ
Ubi caritas
Tota pulchra es (pour voix de femmes)
Tu es Petrus
Tantum ergo

REQUIEM op.9
MAURICE DURUFLÉ

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Regina coeli • décembre 2012

Le programme Regina Cœli  permet de découvrir de multiples facettes de la musique sacrée en France à l’époque baroque :

– Tout d’abord des motets composés sur des psaumes :
Nisi Dominus, Laudate pueri Dominum et Jubilate Deo. Chez Charpentier, ces pièces sont influencées par la musique italienne, tout comme dans ses « histoires sacrées »  (le sacrifice d‘Abraham, Judith, le reniement de Saint-Pierre) où le compositeur emprunte à l’opéra certaines constructions – alternance entre duos de solistes
et chœurs, intermèdes instrumentaux, etc.

– Deux des œuvres interprétées sont des “quinque”
ou pièces à cinq voix : Laboravi de Rameau, en écriture fuguée, et Transfige dulcissime Jesu de Charpentier.
Celle-ci est une grande fresque musicale en plusieurs mouvements enchaînés, sur un texte de dévotion non biblique, écrit par un homme d’église contemporain du compositeur.

– Enfin, la pièce de Delalande, Regina cœli, qui clôt le programme, est, à la manière de Lully ou de Dumont la miniature d’un grand motet à la française, davantage destiné à la pompe royale qu’à l’expression de la foi catholique.

 

Soprano Antonine Bacquet
Haute-contre Bertrand Dazin
Taille Damien Roquetty
Basse François Joron
Orgue positif Anne-Marie Blondel
Basse de viol Marie-Françoise Bloch
Théorbe Isabelle Auneau
Violons Paul Monteiro et Augustin Lusson

 

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